Perenco RDC défend son engagement à Muanda : « Nos activités respectent les normes et soutiennent le développement local »
Après la manifestation organisée le dimanche 22 juin dernier par le Cadre d’Acteurs et d’Actions pour le Développement Durable (CAADD) à Muanda, dans le cadre de la semaine d’action internationale initiée par la Coalition Notre Terre Sans Pétrole, accusant Perenco d’impacts environnementaux néfastes, l’entreprise pétrolière sort de son silence. Dans une déclaration officielle transmise à la Rédaction de Lieso.cd, Perenco RDC conteste vigoureusement les accusations formulées à son encontre.
« Les allégations avancées sont infondées et reposent sur des informations non vérifiées. Elles ne résultent d’aucune démarche d’investigation sérieuse et documentée menée sur le territoire de Muanda », affirme l’entreprise.
Présente depuis plusieurs années dans le territoire côtier de Muanda, Perenco RDC se positionne comme l’un des principaux pourvoyeurs d’emplois dans la région. L’entreprise affirme employer plusieurs centaines de Congolais, dont une majorité issue de la communauté locale.
Son apport économique est également visible à travers les différentes retombées fiscales et sociales dans la province du Kongo Central. Elle soutient des projets dans l’éducation, la santé, l’accès à l’eau et à l’électricité, ainsi que la culture et le sport.
« Nous sommes activement engagés dans le développement local et contribuons à l’amélioration durable des conditions de vie des communautés de Muanda », souligne la société.
Perenco insiste aussi sur le respect des standards internationaux dans ses opérations d’extraction pétrolière. Selon elle, toutes ses activités sont conformes au droit congolais et encadrées rigoureusement, notamment pour prévenir tout impact négatif sur la santé publique et l’écosystème local.
« La protection de l’environnement constitue un axe prioritaire de notre action », peut-on lire dans sa déclaration.
Alors que le débat sur l’exploitation pétrolière continue d’alimenter les tensions dans le Kongo Central, cette réaction de Perenco marque une volonté de défendre son image, mais aussi de rappeler son rôle dans l’économie locale. Le dialogue entre les différents acteurs, tant associatifs qu’industriels, semble plus que jamais nécessaire pour garantir une exploitation équilibrée et durable des ressources naturelles.
Raphaël Ngoma
