Crise dans l’Est de la RDC : Le gouvernement Trump exige le retrait immédiat des troupes rwandaises du sol Congolais
Le climat géopolitique dans la région des Grands Lacs a connu un tournant décisif depuis Mardi 10 juin 2025, lorsque le gouvernement Trump a formulé une déclaration solennelle exigeant le retrait immédiat et sans condition des troupes rwandaises du territoire congolais.
Dans ce communiqué transmis aux chancelleries internationales, les autorités américaines affirment clairement que toute présence militaire rwandaise en RDC, y compris les groupes armés supplétifs AFC/M23, constitue une violation de la souveraineté congolaise et un obstacle majeur à la paix durable.
Dans la foulée de cette annonce, Madame Bintou Keita, cheffe de la Monusco, s’est rendue ce jeudi à Goma, dans le Nord-Kivu, en tant que porteuse officielle de ce message fort de la communauté internationale. Selon plusieurs sources proches du dossier, sa mission est d’informer directement les responsables militaires concernés, notamment les éléments tutsis rwandais, les combattants du M23/AFC ainsi que Corneille Nangaa, sur les conséquences d’un refus de retrait.
Un message explicite aurait été transmis : en cas de non-retrait, les forces américaines, notamment l’armée de l’air, pourraient intervenir militairement pour contraindre au départ les groupes armés étrangers opérant en violation du droit international sur le sol congolais.
Face à cette tournure, de nombreux observateurs saluent la stratégie diplomatique du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. En mobilisant le soutien des grandes puissances, et en inscrivant la crise sécuritaire congolaise dans l’agenda international, le chef de l’État congolais démontre un sens politique aiguisé et un art du dialogue international rare dans la région.
Cette avancée significative pourrait annoncer une nouvelle ère de fermeté face à l’agression extérieure, tout en renforçant la légitimité des actions diplomatiques de Kinshasa sur la scène continentale et mondiale.
Raphaël Ngoma
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